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Moi je n'ai rien demandé...
Par schtroumphette01.07 dans ma vie mon histoire mes embrouilles mes joies bref moi .... le 19 Août 2015 à 22:17Je vis simplement parce qu'on ma donné la vie. Mais en fait plus les jours passent plus mon âme s'efface. A part quelques bons amis et mes précieux amis les animaux, rien ne me retient réellement ici.
Avant j'adorais faire pleins de choses avec mes frères, j'ai grandi à leur côté avec tout l'amour fraternel que j'avais besoin. Nous étions tous soudés même si par moment le plus grand faisait bande à part. Mais ça aujourd'hui ce ne sont plus que des souvenirs. ça n'existe plus que rarement, pour eux tout est azbine sauf l'électronique et jeux vidéos. Un bon moment ensemble sans tous ces trucs là n'existe plus. Tout ça s'est du passé.
Parfois j'aimerai aussi connaître davantage l'amour maternel, d'avoir une mère avec qui je peux tout dire enfin un minimum, une mère qui écouterait ce que j'ai à lui dire... Toutes ces choses qu'une mère fait pour son enfant enfin normalement... Car pour elle je ne sais rien et ce que je dis est faux.. Par contre l'amour paternel c'est bien un truc qui ne me manque pas et ne me manquera pas.
Je n'ai plus cette envie d'apprendre, de m'épanouir avec cette tristesse cachée. En plus de cette mélancolie le manque de confiance en moi ne fait que me vouer à l'échec. Malgré tout j'ai tenté de me surpasser mais ce n'est jamais assez, et à force de me faire des reproches ou de me comparer à telle ou telle personne, cette niaque que j'avais auparavant a disparu. On ne peut pas s'exprimer sans avoir des reproches, ça en devient insupportable. Malgré quelques rares bons moments en famille et tout l'amour que je porte envers ma mère je ne supporte plus la situation. Et franchement je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir supporter ce quotidien. Je sais que d'autres vivent pire, je sais que j'ai encore des choses à découvrir, à voir, à faire ou encore à accomplir. Mais un jour cela ne suffira plus.
En écrivant cet article, j'ai du m'absenter un instant de devant l'écran, ma soeur en a profité pour lire ce que j'écrivais. Quand je suis revenue, elle avait les larmes aux yeux et s'est excusée de toutes les méchancetés qu'elle a pu me dire...
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