• Les deux sujets un peu fâcheux...

    Aujourd'hui, je me suis rendue compte qu'il y a deux sujets auxquels je suis assez sensible lors de leur évocation : <<la famille>> et <<les animaux >> de compagnie.

    Ma famille, celle qui m'entoure au quotidien, n'est que repère détruit. Je ne sais pas si c'est le fait d'être en pleine adolescence ou si c'est le fait que je me forge ma propre vision des choses; mais je ne supporte plus d'être parmi elle. À son égard je ressens de l'amour comme de la haine. La seule chose qui me permet d'être encore parmi elle c'est ma "conscience". *Mainte fois j'ai réfléchi à divers moyen pour faire comprendre que je n'en pouvais plus, que je ne supportais plus ce quotidien, cette vie... Je ne vis plus pour moi mais pour ce qui m'entoure. Je suis physiquement présente alors que mon esprit s'est perdu en cours de route. Mes parents nous parlent d'ingratitude lorsque nous ne nous hâtons pas à une tâche tout de suite ça nous sort des phrases du style " Voilà le remerciement des efforts qu'on fait pour eux" ou encore "La prochaine fois que vous demanderez quelque chose ce sera non direct" (pour ça faudrait déjà accepter lorsqu'on demande)... Alors qu'eux même ils ne savent pas nous remercier lorsque que nous faisons quelque chose pour eux, juste pour leur faire plaisir.

    Et puis même plus le temps passe et moins je me sens à ma place. Quand j'ai découvert et vu pour la première fois et compris ce que mon père faisait subir à ma mère, à partir de ce moment-là, ma vie à commencer à changer. L'évocation de ce "souvenir " me donne la chair de poule et me fait monter les larmes aux yeux. C'est là que je me demande pourquoi je ne suis pas allée au bout de mon intention, pourquoi je n'ai pas révélé à ma mamie ce qu'il se passait à la maison. Je sais bien qu'il est trop tard, que ça ne changera rien. Mais tout ça me hante chaque jour.

    Quelques années après avoir vu cette scène, le drame survenu, tout a une nouvelle fois changé. Mes repères se sont écroulés, ma confiance en moi également.

    Même si pendant six ans j'ai réussi à cacher cette peine et toute cette haine qui sommeillent en moi, je ne suis plus capable de garder ça pour moi...

    Chaque jour, c'est la même question, le même tracas: l'existence ou la mort.* Je ne sais plus à quoi résume '' ma '' vie. J'ai l'impression de n'être qu'une marionnette qui se laisse guider à l'aveugle. Qui n'arrive pas à briser les ficelles. J'aimerai faire ce qui me plait vraiment, être moi moi-même, me retrouver. Être cette fille insouciante mais qui sait faire la part des choses, timide mais qui n'a pas peur du ridicule pour amuser ses ami(e)s. Tant de choses se sont égarés durant ces années et qui sait peut-être perdues à jamais. Les seuls qui m'apportent du réconfort et ce sentiment d'innocence et d'importance au sein de la famille, ce sont mes animaux de compagnie. Et là, le sujet est  encore délicat.

    Depuis mon enfance j'ai connu un vingtaine d'animaux de compagnie. Autant parce que nous élevions des chatons que nous mettions en vente après. Dont deux petits chatons que nous avions récupérer de dehors à qui nous avions donné une seconde chance.  Des petits chatons qui ont beaucoup compté pour moi. J'en ai pris soin avec beaucoup d'amour et de tendresse malgré qu'avant j'avais peur de cet animal à cause d'une mésaventure avec le chat de ma tante. Mais grâce à mes premiers chats j'en ai oublié cette  peur. Créole et Cactus... Les premiers qui ont fait chavirer mon cœur. Malheureusement Créole n'a pas vécu longtemps, elle avait un problème de malformation ce qui l'empêcher de se nourrir correctement, la nourriture n'allait pas au bon endroit.  Plus tard il y a eu Canelle. Elle a vécu huit ans parmi nous. Huit ans de bonheur avec elle. Elle a mis au monde de super chatons. Elle a su avoir l'instinct maternel dès le début. Elle m'en a fait voir de toutes les couleurs également. Elle était mon bonheur du quotidien. Elle était toujours là, près de moi. Même si elle avait son sale caractère. Sa présence me manque. On me l'a enlevé trop tôt... Cela va faire bientôt cinq mois et je ne m'y suis toujours pas habituée, c'est comme si c'était hier. Je la pleure comme à ce fameux jour. Maintenant elle est dans le jardin, c'est le seul endroit où je peux me recueillir, c'est un peu comme le lieu de référence pour tous ceux qui sont partis.  Etc...

    Filou, le chat de mon beau père, nous a quittés aussi mais sa perte ne met pas aussi douloureuse. Je ne m'en suis pas occupé comme je m'occupais, lui il était déjà âgé et avait son indépendance.

    Il y avait d'autres chats mais pour des raisons personnelles ma mère a dû s'en séparer. On leur a attribué une nouvelle famille d'accueil à chacun mais pas à n'importe qui. Nous avons des nouvelles d'eux de temps en temps au début de leur intégration et ça fait plaisir.

    Et il y a Hollywood le seul qui est toujours à mes côtés. Trois ans que nous l'avions parmi nous. C'est un peu comme ma peluche vivante. Quand je ne vais pas bien il est là avec ses ronronnements qui m'apaisent. Il adore les papouilles. C'est aussi un vrai gamin. Parfois il vient me voir et me fait comprendre qu'il veut jouer. Et là ça part dans tous les sens. J'espère qu'il vivra encore longtemps. Il y a également des chiens parmi les animaux que j'ai chéris.

    Teddy, premier compagnon de mon enfance. Chien d'une grande obéissance, qui veillait sur nous. On n'avait pas intérêt à nous toucher sinon il montrait les crocs. On avait intérêt à écouter notre mère. Petite année doc: je voulais sortir dehors rejoindre mes frères mais ma mère m'avait dit de l'attendre. Mais je n'ai pas obéi j'ai commencé à sortir et là mon chien s'est retourné et m'a gniaqué le doigt.

    Le jour où il nous a quitté je m'en souviendrai toute ma vie. On fêtait l'anniversaire de ma mère, qui était enceinte de ma sœur, avec mes grands-parents à la maison. Et là on vient frapper violemment à la porte. C'était les voisins nous demandant si c'était notre chien qui était sur le passage piéton... Et là quand j'ai réalisé ce qui se passait, je me suis isolée et j'ai fondu en larme. Quelques minutes avant je regardais par la fenêtre si je n'avais pas quitté les yeux de celle peut-être que j'aurais pu lui éviter ce drame. Teddy avait l'habitude de se promener sur les trottoirs et de traverser au passage piéton. Un chauffard roulant d'une manière assez excessive l'a renversé et à pris la fuite. C'est le cri,le dernier, de mon chien qui a alerté les voisins, habitants juste en face du passage piéton. Nous l'avons fait incinéré mais je ne l'oublierai jamais.

    Nous lui avons offert un petit compagnon, nommé Ugo. Âgé de 12ans maintenant. Lui, c'est toute une histoire, je l'aime tellement, je peux faire ce que je veux de lui. Chaque jour j'ai peur que se soit son tour même si je sais bien que personne n'est éternel et qu'il finira par pousser son dernier souffle un jour ou l'autre. La seule chose qui compte à son égard c'est qu'il vive ses derniers moments avec encore plus d'amour. Il a été brave et fidèle, il a su protéger la maison de toute intrusion. Certe comme tout chien il a fait des bêtises mais je n'ai pas à me plaindre de lui. C'est vraiment un amour de chien.

    Peu après le décès de Teddy, on nous a proposé un des chiots d'une portée. C'est de là que nous vient Tequila. Un jeu chiot qui a eu du mal à se faire accepter par Ugo, toujours à la recherches de son autre compagnon. Mais bon, il a suffi d'un petit temps d'adaptation. Après ils étaient inséparables. Tant de souvenirs avec eux. Il a fallu qu'un put*** de cancer lui tombe dessus.  Je ne peux retenir mes larmes faces à cela. Il me manque tellement. Et je pense que c'est ses derniers signes d'affection qui m'ont le plus marqué. Certes je n'étais pas la seule à m'en occuper mais j'ai toujours fait en sorte qu'ils (Tequila et Ugo)  ne restent pas dans le jardin ou de rester dehors dans le froid pour les faire courir pour qu'ils se dégourdissent les pattes. C'était le lundi avant qu'il ne nous quitte. Mon beau père comme tous les matins les sortis mais Tequila ne voulait pas sortir du chenil. Au début ne le voyant pas sortir je me suis imaginée le pire. D'un signe de tête mon beau père me rassura. Juste avant que je ne parte pour le lycée je me suis approchée du chenil en appelant Tequila. Vous me croirez ou non mais lui qui n'arrivait plus à marcher, il est sorti aussitôt du chenil et il est venu vers moi. Je lui avais dit seulement au-revoir je ne lui avais pas fait mes adieux. Je ...je pensais le revoir au moins à mon retour. Le destin en a décidé autrement. Nous avons dû le faire piquer un cancer foudroyant de m***** le rongeait de l'intérieur. À quelques semaines de ses neuf ans...

     

    Suite à ça m'a mère ne voulait plus de ''gros'' chien. Nous avons récupéré Looky et Liloo deux chihuahuas. Des amours, mais ils sont parmi nous, non pas pour remplacer Tequila, Canelle etc, ils ont parmi nous par amours des animaux. 

     

    le 11/01/2016


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